28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 10:13

 

Le pipeau

                                                               Hugues Aufray

  

Un étranger est arrivé un beau soir.
De son pipeau, il tirait des sons bizarres.
Ses cheveux longs lui donnaient l’air d´un vagabond.

En ce temps-là, la ville était envahie
Par tous les rats venus du fond du pays.
Privés de pain, les habitants mouraient de faim.

Le musicien leur dit : « Si vous le voulez,
Je peux sur l´heure du fléau vous délivrer.»
Pour mille écus le marché fut bientôt conclu.

Devant l´église, il joua de son pipeau,
Comme un berger pour rassembler le troupeau,
Et de partout les rats sortirent de leurs trous.

On vit les rats qui le suivaient dans les rues.
Chemin faisant, ils étaient cent mille et plus.
Il les mena à la rivière et les noya.

« C´est un sorcier! » s´écrièrent les bourgeois.
Tout le pays déjà le montrait du doigt.
A coups de pierre et sans argent, ils le chassèrent.

Tout le village dormait paisiblement
Lorsque soudain on entendit dans le vent
Un doux refrain que les enfants connaissaient bien.

Les p'tits enfants dans leurs chemises de nuit
Cherchaient le vent et le pipeau dans la nuit.
Ils arrivèrent à la rivière et se noyèrent.

 

 

 

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 12:06

 

LE JOUEUR DE PIPEAU


D'après le conte des frères Grimm " Le joueur de flûte de Hamelin"


Un étranger est arrivé un beau soir

De son pipeau il tirait des sons bizarres

Ses cheveux longs lui donnaient l'air d'un vagabond

 

En ce temps là, la ville était envahie

Par tous les rats venus du fond du pays

Privés de pain les habitants mouraient de faim.

 

Le musicien leur dit : " Si vous le voulez

Je peux sur l'heure du fléau vous délivrer."

Pour mille écus le marché fut bientôt conclu.

 

Devant l'église il joua de son pipeau

Comme un berger pour rassembler le troupeau

Et de partout les rats sortirent de leurs trous.

 

On vit les rats qui le suivaient dans les rues

Chemin faisant ils étaient  cent mille et plus

Il les mena à la rivère  et les noya.

 

"C'est un sorcier !" s'écrièrent les bourgeois

Tout le pays déjà le désignait du doigt

A coups de pierre et sans argent ils le chassèrent. 

 

Tout le village dormait paisiblement

Lorsque soudain on entendit dans le vent

Un doux refrain que les enfants connaissaient bien.

 

 

Les p'tits enfants dans leurs chemises de nuit

Cherchaient le vent et le pipeau dans la nuit

Ils arrivèrent à la rivière et se noyèrent.

 

Le joueur de flûte


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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 07:07

 

 Au Molkenrain, nous avons écrit une suite à la chanson "Paris Tour-Eiffel" pour remercier Gaby, Sophie, Liliane et Monique de nous avoir accompagnés dans nos "folles" aventures parisiennes.

 

Sur l'air de Paris Tour-Eiffel

                      

Un jour à l’hôtel Ibis Porte d’Italie

Débarqua un groupe de garçons et de filles

Accompagnés de quatre dames très gentilles

Ils partirent à l’assaut des rues de Paris

Visitèrent Grévin, Versailles, la Grande Galerie,

Mangèrent au Resto U, riz et spaghettis

Et même au Quick Quack

Goûtèrent au Big Mac

Mangèrent dans un carton !


Paris mais c'est la Tour Eiffel avec sa pointe qui monte au ciel

Qu'on la trouve laide, qu'on la trouve belle, y a pas d'Paris sans Tour Eiffel

On la débine, on la charrie, pourtant partout ce n'est qu'un cri

Paris n'serait pas Paris sans elle

Paris, mais c'est la Tour Eiffel !


Monter, descendre les escaliers au galop

S’engouffrer dare-dare dans les bouches du métro

Sophie, Liliane, Gaby et puis notre Momo,

Ont mérité de nous tous un grand bravo

L’an prochain à la mer nous on aimerait bien

Qu’encore vous veniez nous tenir par la main

Cette fois c’est promis :

Fini les folies…

On se reposera !

 

Paris, mais c'est la Tour Eiffel avec sa pointe qui monte au ciel

Monique, Liliane, Gaby, Sophie, l’ULIS entière vous remercie

On est toujours sûrs avec vous d’avoir quelqu’un qui veille sur nous

Paris n'serait pas Paris sans elle, Paris, mais c'est la Tour Eiffel.

 

P1070426

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 13:28

 

 

Paris Tour-Eiffel

                      Paroles et musique de Michel Emer

1. Lorsqu'on nous demande ce que c'est Paris,
On répond toujours l'Etoile, les Tuileries
Le Bois de Boulogne, le Bois de Vincennes,
Les petites boutiques des quais de la Seine.
D'autres, plus sérieux, disent sans hésiter
C'est la petite Roquette ou bien c'est la Santé,
C'est les grands boulevards, Pigalle, l'Opéra,
Mais ne les croyez-pas.

Paris, mais c'est la Tour Eiffel
Avec sa pointe qui monte au ciel,
Qu'on la trouve laide, qu'on la trouve belle,

Y a pas d'Paris sans Tour Eiffel.
On la débine, on la charrie,
Pourtant, partout ce n'est qu'un cri :
Paris n'serait pas Paris sans elle
Paris, mais c'est la Tour Eiffel.

2. Il faut dire que beaucoup de Parisiens
Ne connaissent la Tour que par leurs petits cousins
Ou alors par le vieil oncle à héritage,
Qu'est monté à pied jusqu'au troisième étage.
Ah ! dit-il, c'est beau, c'est merveilleux, Madame,
Quand on est là-haut, on peut voir tout Paname,
Et le Parisien se dit "Tiens, tiens, tiens,
J'irai la voir demain."

Paris, mais c'est la Tour Eiffel
Avec sa pointe qui monte au ciel
Qu'on la trouve laide, qu'on la trouve belle,
Y a pas d'Paris sans Tour Eiffel.

Moi j'suis jamais monté là d'dans
Mais j'en suis fier comme Artaban.
Paris n'serait pas Paris sans elle,
Paris, mais c'est la Tour Eiffel.

3. Un jour une jeune et belle Américaine
Voulut voir Paris et les bords de la Seine.
Elle visita les monuments, les musées
Les grands magasins, les rues et les cafés,
Mais, voilà qu'un soir, elle rencontra l'amour
Et maintenant quand on lui d'mande à son tour
Quel est votre avis sur Paris, franchement,
Elle dit en rougissant

Paris, mais c'est la Tour Eiffel
Avec sa pointe qui monte au ciel
La Tour de Pise, la Tour de Nesle,
La Tour de Londres sont bien moins belles.
On est toujours sûr avec elle
De monter jusqu'au septième ciel.
Paris ne serait pas Paris sans elle
Avec sa pointe qui monte au ciel.

Paris, mais c'est la Tour Eiffel !


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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 12:49

 

 

   

RECETTE DU CAKE D'AMOUR
Paroles: Jacques Demy

Musique : Michel Legrand


Préparez votre, préparez votre pâte
Dans une jatte, dans une jatte plate
Et sans plus de discours
Allumez votre, allumez votre four !

Prenez de la, prenez de la farine
Versez dans la, versez dans la terrine
Quatre mains bien pesées
Autour d'un puits creux, autour d'un puits creusé

Choisissez quatre, choisissez quatre œufs frais
Qu'ils soient du ma, qu'ils soient du matin faits
Car à plus de vingt jours
Un poussin sort tou, un poussin sort toujours !

Un bol entier, un bol entier de lait
Bien crémeux s'il, bien crémeux s'il vous plaît
De sucre parsemez
Et vous amalga, et vous amalgamez

Une main de, une main de beurre fin
Un souffle de, un souffle de levain
Une larme de miel
Et un soupçon de, et un soupçon de sel !

Il est temps à, il est temps à présent
Tandis que vous, tandis que vous brassez
De glisser un présent
Pour votre fian, pour votre fiancé

Un souhait d'a, un souhait d'amour s'impose
Tandis que la, que la pâte repose
Lissez le plat de beurre
Et laissez cuire une, et laissez cuire une heure !


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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 12:30

 

A partir du poème "Il y a des mots" de Georges Jean, nous nous sommes amusés à trouver des mots qui entrent dans chacune des catégories. Puis, nous les avons regroupés dans un album.

 

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 11:20

 

Hello, Goodbye

          Lennon/McCartney

You say yes, I say no
You say stop and I say go go go, oh no
You say goodbye and I say hello
Hello hello
I don't know why you say goodbye, I say hello
Hello hello
I don't know why you say goodbye, I say hello

I say high, you say low
You say why and I say I don't know, oh no
You say goodbye and I say hello
Hello hello
I don't know why you say goodbye, I say hello
Hello hello
I don't know why you say goodbye 

I say hello
Hello

 

 

 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:49
Nous avons lu et apprécié un poème de Georges Jean.
Puis, nous avons essayé de trouver ces mots dont il parle. Nous les avons choisis pour leur sonorité, pour leur sens ou parce qu'ils nous plaisent tout simplement !
 

Il y a des mots, c'est pour les dire,
C'est pour les faire frire,
C'est pour rire.

 

Il y a des mots, c'est pour les chanter,
C'est pour les rêver,
C'est pour les manger.

 

Il y a des mots que l'on ramasse,
Des mots qui passent,
Des mots qui cassent.

 

Il y a des mots pour le matin,
Des mots métropolitains,
Ou plus lointains.

 

Il y a des mots épais et noirs,
Des mots légers pour les histoires,
Des mots à boire.

 

Il y a des mots pour toutes les choses,
Pour les lèvres, pour les roses,
Des mots pour les métamorphoses,
Si l'on ose...

 

Georges Jean

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 13:24

 

Lorsqu'on était au Molkenrain, on a composé une chanson sur la mélodie des "Champs Elysées" pour les professeurs qui sont venus nous rendre visite.

La voici !


 

Oh ! au Molkenrain

Oh ! au Molkenrain

Sous'l'soleil, en grimpant, lentement, en râlant,

C'est fatigant, mais quel bonheur, d'être réunis.

 

Il y a d'abord M. Petit, professeur de géographie

Toujours partant, toujours d'accord pour nous accompagner

Tous les voyages, toutes les sorties, il est toujours de la partie

Château, patinoire, Italie, manque encore Paris.

 

Oh ! au Molkenrain

Oh ! au Molkenrain

Sous'l'soleil, en grimpant, lentement, en râlant,

C'est fatigant, mais quel bonheur, d'être réunis.

 

Il y a aussi M. Ramstein qui est arrivé au Molkenrain

Accompagné de ses compères, sur sa bicyclette.

Il nous a souvent ramassés, quand on skiait le nez gelé

On est rentré bien fatigué, mais quelles belles journées.

 

Oh ! au Molkenrain

Oh ! au Molkenrain

Sous'l'soleil, en grimpant, lentement, en râlant,

C'est fatigant, mais quel bonheur, d'être réunis.

 

Un p'tit nouveau est arrivé, pour s'occuper de notre santé.

Au basket il est doué pour marquer des paniers.

Il ne nous a jamais perdus, dans la forêt, quand on courait.

Désespérés ne sachant plus vraiment où aller.

 

Oh ! au Molkenrain

Oh ! au Molkenrain

Sous'l'soleil, en grimpant, lentement, en râlant,

C'est fatigant, mais quel bonheur, d'être réunis.

 

Madame Morel, c'est la plus belle, à la piscine on ne voit qu'elle

Grenouille, sous-marin, papillon, vive la natation !

Avec nous jamais elle ne crie, elle est gentille même au rugby.

Avec elle on partirait bien, sur tous les chemins.

 

Oh ! au Molkenrain

Oh ! au Molkenrain

Sous'l'soleil, en grimpant, lentement, en râlant,

C'est fatigant, mais quel bonheur, d'être réunis.

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 11:28

 

 

  Le tourbillon de la vie

           Paroles : Cyrus Bassiak (pseudonyme de Serge Rezvani)
           Musique : Georges Delerue

 

 

Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui m’fascinaient, qui m’fascinaient.
Y avait l'ovale d’son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.

On s'est connu, on s'est reconnu,
On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu d'vue
On s'est retrouvé, on s'est réchauffé,
Puis on s'est séparé.

Chacun pour soi est reparti
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai r’vue un soir, aïe aïe aïe
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.

Au son des banjos je l'ai reconnu,
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je m’suis soûlé en l'écoutant
L'alcool fait oublier le temps
Je m’suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.



On s'est connu, on s'est reconnu
On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu de vue
On s'est retrouvé, on s'est séparé,
Puis on s'est réchauffé.

Chacun pour soi est reparti
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai r’vue un soir, ah là là
Elle est retombée dans mes bras {2x}.

Quand on s'est connu,
Quand on s'est reconnu,
Pourquoi s’perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvé,
Quand on s'est réchauffé ,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux on est r’parti
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés

Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.

 

jules-et-jim.jpg



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